Charge France et ses partenaires publient une etude exclusive avec les analyses du Boston Consulting Group

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Paris – 3 septembre 2025. 

Une étude inédite de Charge France, s’appuyant sur les analyses du Boston Consulting Group confirme le tournant engagé vers le véhicule 100% électrique, les ménages économisent jusqu’à 1600€ par an par rapport aux véhicules hybrides rechargeables

  • Charge France qui regroupe 18 grands opérateurs de bornes de recharge électrique (dont Electra, ENGIE Vianeo, Powerdot, Fastned, Allego, DRIVECO, Ionity, Izivia et Atlante), Alpitronic et Transport & Environment, membres majeurs de la filière mobilité électrique à travers toute l’Europe, proposent aux décideurs 4 recommandations pour atteindre le 100% électrique à horizon 2035 et tenir les objectifs européens. 
  • Une ambition dont la pertinence est démontrée par une étude inédite du Boston Consulting Group établissant que le véhicule 100 % électrique est la solution la plus économique, écologique et compétitive pour les citoyens et pour l’Europe, alors que les hybrides rechargeables et prolongateurs d’autonomie apparaissent plutôt comme une solution de transition à court terme. 

Selon les analyses du Boston Consulting Group, la trajectoire européenne vers l’automobile électrique est largement engagée. 

  • Au premier semestre 2025, les ventes de véhicules 100 % électriques ont progressé de 24 % par rapport à 2024, et les projections établissent qu’ils représenteront entre 90 et 100 % des immatriculations neuves en 2035 si la réglementation européenne (CAFE) reste inchangée. Cette bascule est confirmée par les consommateurs eux-mêmes : près de 60 % des Européens se déclarent prêts à choisir un véhicule électrique pour leur prochain achat. 
  • Sur le plan économique, l’avantage calculé est net : en France, le véhicule électrique est déjà moins coûteux à posséder et à conduire qu’un véhicule thermique ou un hybride rechargeable dans 100% des cas et permet jusqu’à 1 600 € d’économies par an pour un ménage.
  • Les freins techniques reculent rapidement, avec une autonomie moyenne des nouveaux modèles dépassant 500 km, des temps de recharge ramenés à une vingtaine de minutes et un déploiement accéléré des bornes ultra-rapides. 
  • L’impact macroéconomique est également significatif : l’électrification du parc permettrait de réduire de 15 % les importations européennes de pétrole d’ici 2035, soit une économie annuelle de 40 à 45 milliards d’euros
  • Enfin, l’analyse environnementale est sans appel : un véhicule électrique émet en moyenne trois fois moins de CO₂ qu’un véhicule thermique en Europe et jusqu’à neuf fois moins en France, grâce au mix énergétique. A contrario, les hybrides rechargeables roulent très peu en mode électrique (45 à 50% du temps pour les véhicules privés, 10 à 15% pour les voitures de société). Ils affichent des coûts d’usage supérieurs et émettent jusqu’à deux fois plus qu’un véhicule 100 % électrique sur l’ensemble de leur cycle de vie.

Face à cette réalité, le groupement propose aux décideurs français et européens 4 recommandations pour atteindre 100% de véhicules électriques en 2035.

1. Réaffirmer fermement les objectifs dans l’intérêt des Européens et de notre industrie : 

  • Garantir que seuls les véhicules 100% électriques pourront être vendus après 2035 et confirmer la réglementation européenne telle qu’elle est formulée est primordial pour soutenir toute la dynamique de transition : donner de la visibilité aux investisseurs privés pour permettre la structuration de la filière, préserver le pouvoir d’achat et la performance de notre économie, garantir notre souveraineté énergétique et limiter le réchauffement climatique.     

2. Cibler les aides pour une transition juste et équitable

  • Poursuivre les allègements fiscaux (avantage en nature, amortissement fiscal) pour les flottes d’entreprises qui font le choix de l’électrique et supprimer l’amortissement fiscal sur les véhicules thermiques et hybrides à l’instar de la Belgique ;
  • Supprimer tout dispositif d’incitation à l’acquisition de véhicules hybrides rechargeables, en particulier le fait qu’ils soient comptabilisés en France dans la taxe annuelle incitative relative au verdissement des flottes d’entreprise (TAI) ;
  • Accompagner les ménages modestes dans l’acquisition de véhicules électriques avec des dispositifs durables et visibles tel que le leasing social, des primes à la conversion et/ou des aides portant sur l’acquisition de véhicules électriques d’occasion.

3. Valoriser le gain économique et environnemental induit : 

  • Revoir l’affichage environnemental pour mieux représenter la sobriété énergétique et les émissions réelles des véhicules – et notamment les véhicules hybrides rechargeables qui ne peuvent être classés au même niveau que les véhicules électriques ;
  • Renforcer la communication autour du gain de pouvoir d’achat permis par l’acquisition d’un véhicule électrique.

4. Accompagner la transformation de la filière afin d’améliorer la compétitivité européenne

  • Accélérer la montée en compétence des salariés de la filière pour réussir la reconversion industrielle;
  • Bâtir une véritable offre européenne différenciée de véhicules électriques : batteries traçables, recyclables et production locale.

Lors de la conférence de presse simultanément organisée dans plusieurs pays d’Europe, les acteurs du groupement, parmi lesquels, en France et Charge France et Alpitronic, ont partagé leur conviction : 

« Tout est prêt pour viser les objectifs d’électrification à horizon 2035 et permettre à l’Europe de rester dans la course industrielle, énergétique et technologique mondiale, selon Aurélien de Meaux, président de Charge France et d’Electra. La Chine, en s’appuyant sur une stratégie intégrée et sur des volumes considérables, a déjà atteint la parité prix entre véhicules thermiques et électriques. Elle investit massivement dans les technologies de recharge ultra-rapide et exporte son industrie automobile. Quelle que soit la trajectoire envisagée, gardons en tête que l'électrification est notre meilleure chance, la plus rapide, la plus directe, de réussir l’équation amélioration du pouvoir d’achat, renforcement de notre  souveraineté et décarbonation, a-t-il poursuivi »

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